From Comment section in https://www.moonofalabama.org/2024/03/deterrence-by-savagery.html#more
The savagery is a losing card. By playing it the US and the West are undercutting every ideological, normative and institutional modality of legitimacy and influence. It is a sign that they couldn't even win militarily, as Hamas, Ansarallah and Hezbollah have won by surviving and waging strategies of denial and guerilla warfare. Israeli objectives have not been realized, and the US looks more isolated and extreme than ever. It won't be forgotten and there are now alternatives.
Eis uma lista de canções, musicadas por Léo Férré, quer dos seus próprios poemas, quer de poetas de várias épocas da literatura francesa.
Esta antologia, partilho-a com os leitores, porque me parece que Léo Férré é tão importante, musical e poeticamente.
Ele realmente transcende os géneros... popular, erudito?
... Que significado tem isso, perante uma imaginação e prodigiosa capacidade de jogar com os sons? - Talvez seja um dos melhores meios de iniciação à língua francesa, a uma cultura viva e não académica.
É verdade que Verlaine foi buscar o título «Romances sans Paroles» a uma célebre recolha de peças de Mendelssohn para piano.
Porém, não me parece que haja muito mais do que uma importação de título, neste caso.
Pelo contrário, já a atmosfera das três peças de Gabriel Fauré, intituladas do mesmo modo e publicadas posteriormente à recolha de poemas de Paul Verlaine (recolha de poemas agrupados em três partes), se coaduna com a atmosfera de poesias de Verlaine, não apenas de «Romances Sans Paroles», como de outras recolhas.
O impressionismo musical foi buscar tanto ao impressionismo pictórico quanto aos poetas «parnassianos», do qual Verlaine foi o expoente.
A musicalidade dos versos de Verlaine inspirou muitos músicos a musicarem os mesmos.
Se a poesia é toda ela música, não existe, a meu ver, poeta mais musical, em língua francesa.
Romances sans paroles de G. Fauré
Green
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous. Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.
J'arrive tout couvert encore de rosée Que le vent du matin vient glacer à mon front. Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête Toute sonore encore de vos derniers baisers ; Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête, Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Soleils couchants
Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s'oublie Aux soleils couchants. Et d'étranges rêves, Comme des soleils Couchants, sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils A de grands soleils Couchants sur les grèves.
Art poétique
De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n’ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Ou l’Indécis au Précis se joint.
C’est de beaux yeux derrière des voiles, C’est le grand jour tremblant de midi ; C’est par un ciel d’automne attiédi, Le bleu fouillis des claires étoiles !
Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la Nuance ! Oh ! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor !
Fuis du plus loin la Pointe assassine, L’Esprit cruel et le Rire impur, Qui font pleurer les yeux de l’Azur, Et tout cet ail de basse cuisine !
Prend l’éloquence et tords-lui son cou ! Tu feras bien, en train d’énergie, De rendre un peu la Rime assagie. Si l’on y veille, elle ira jusqu’où ?
Ô qui dira les torts de la Rime ! Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d’un sou Qui sonne creux et faux sous la lime ?
De la musique encore et toujours ! Que ton vers soit la chose envolée Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée Vers d’autres cieux à d’autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure Éparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym… Et tout le reste est littérature.
Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux formes ont tout à l'heure passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.
Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.
- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?
- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.
Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.
- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !
- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
Verlaine
Les fêtes galantes
Não existem fronteiras para o passado
Somente as que colocamos no nosso coração
A música vem-nos banhar
com sua atmosfera d'encantamento d' eras passadas,
d' ondas vibrantes, ecos d' épocas doiradas,
magia da infância, p'ra sempre abandonada...
A minha voz fica embargada
com o sentido profundo da melodia unida às palavras
entretecidas do poema em nostálgica e sábia meditação.
Serei náufrago do passado por opção,
deliberadamente, no presente de banal e infinita chateza...
prefiro os espectros dum revisitado passado
que nunca se foi, junto a vultos cimeiros da Arte.